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Artemisia Gentileschi, Autoritratto come allegoria della Pittura, 1638,Windsor Castle, Royal Collection

Dans une époque où les monarques, les ministres et les papes vident les coffres de l’État pour satisfaire leurs caprices en tant qu’esthètes, où les collectionneurs obsessionnels et sans scrupules prévalent, une période où la souffrance et le péché deviennent presque synonymes, et où la justice et la cruauté sont séparées par une fine frontière, à une telle époque où les peintres manient sans honte pinceaux et poignards, et où le Destin décide de la vie ou de la mort à chaque question, entre en scène : Artemisia Gentileschi.

Passionnée, courageuse, entreprenante, sensuelle, brillante—c’est une femme.

Fille aînée d’Orazio Gentileschi, Artemisia s’approche du monde de la peinture dès ses premières années, grâce aux enseignements de son père, qui l’emmène partout où il va.

Père et fille. Maître et élève. Maître et servante. Artiste et modèle. Qui a vraiment appris à l’autre ? C’est là le véritable mystère de leur relation.

Le roman d’Alexandra Lapierre intitulé ‘Artemisia’ raconte tout cela et bien plus. Mais ce qui nous pousse principalement à réfléchir est ceci : Sans une Artemisia, y aurait-il eu aujourd’hui une femme artiste ? Une artiste libre d’exprimer ses émotions à travers l’art ?